Il s'agit dans ce cas de permettre à la rétine de recevoir simultanément des images de près, de loin et issues de distances intermédiaires, tout en mobilisant les étonnantes ressources du cerveau.
Celui-ci a en effet le pouvoir d'effectuer un tri parmi les informations visuelles qu'il reçoit de la rétine et de sélectionner l'image qu'il souhaite voir nette. Cela met en jeu le phénomène de "neutralisation" des images jugées indésirables.
Pour être performantes, les techniques qui utilisent le principe de la multifocalité, et donc de la vision simultanée, nécessitent, il faut le souligner, une certaine "souplesse" cérébrale. Ainsi, pour apprendre à trier des images, le cerveau a besoin d'une période d'adaptation pour améliorer progressivement les performances visuelles.
La multifocalité peut être appliquée soit sur le cristallin (implants multifocaux), soit sur la cornée (presby-lasik).