Dans la mesure où la surface cornéenne n’a pas été endommagée, les effets secondaires du Lasik standard sont réduits (sensibilité à la lumière, impression de sable) et s’amenuisent au fur et à mesure que la cicatrisation est effective. Des halos nocturnes, une mauvaise adaptation à la pénombre sont parfois signalés par les patients. Ces phénomènes, rencontrés surtout dans le traitement des fortes myopies, diminuent avec le temps.
Le risque zéro n’existe pas en chirurgie. Les problèmes spécifiques au Lasik standard sont extrêmement rares et sont le plus souvent dus à la découpe de la lamelle de la cornée avec le microkératome. Ce temps de découpe, de plus en plus sécurisé avec les microkératomes de dernière génération, représente l’essentiel de la difficulté de cette opération. Les principales complications sont représentées par un blocage du microkératome, une découpe irrégulière, un capot trop épais ou troué, une inflammation de l’interface, une invasion épithéliale (prolifération de cellules sous le volet cornéen pouvant nécessiter un lavage de l’interface).
Certaines de ces complications obligent de re-programmer l’opération deux à trois mois plus tard, le plus souvent sans aucune conséquence visuelle.
Quant aux risques infectieux, très sérieux, ils restent anecdotiques et seront prévenus par un traitement antibiotique local par collyre pendant l’opération.
Le taux de complications pour des chirurgiens entraînés représente moins de 1% des cas avec le plus souvent aucune conséquence visuelle pour le patient. Le chirurgien est complètement dépendant de la mécanique du microkératome et de son bon fonctionnement. Il doit parfaitement en maîtriser l’utilisation et le vérifier avant chaque opération. Il doit interrompre l’opération s’il existe le moindre problème technique aussi minime soit-il. Le patient doit être informé de cette éventualité. L’opération pourra être reprogrammée quelques semaines plus tard.