La presbytie représente très certainement le principal challenge de chirurgie réfractive du 21ème siècle.
Cette affection liée à la perte progressive de l'accommodation à partir de 40 ans et perçue comme le premier stigmate du vieillissement, concerne chaque année en France 700 000 nouveaux patients.
Si la correction des principales affections sphéro-cylindriques (myopie, hypermétropie, astigmatisme) ne pose plus de problème grâce essentiellement à l'avènement du Lasik, il commence à en être de même pour la correction chirurgicale de la presbytie qui a vu émerger en quelques années de très nombreuses techniques d'approche très différentes.
Depuis les débuts de la chirurgie de la presbytie, de nombreuses techniques ont été expérimentées qui n'ont pas toutes fait leurs preuves. Leur but commun est d'augmenter la puissance optique de l'œil en vision de près, afin de compenser la perte du pouvoir d'accommodation.
Il est utile de rappeler que le succès de l'opération de la presbytie dépend, non seulement de la technologie et du savoir faire du chirurgien, mais aussi d'une sélection appropriée des candidats à l'opération et de la qualité de l'information qui leur aura été donnée avant d'opérer. Les attentes vis à vis du traitement doivent encore une fois être réalistes, sachant notamment que la qualité de la vision nocturne peut être parfois perturbée en post-opératoire.