L'objectif de cette opération est de supprimer toute correction et de rendre ainsi au patient une autonomie totale sans lunettes ou lentilles de contact. Cet objectif est d'autant plus facile à atteindre que la myopie, l'hypermétropie ou l'astigmatisme sont faibles ou modérés.
Dès le lendemain, la récupération visuelle atteint 70 à 80%. Plus de 98 % des myopies inférieures à -6 dioptries et des hypermétropies inférieures à +3 dioptries sont corrigées dès la première opération.
En cas de forte myopie ou hypermétropie, une sous-correction, plus rarement une sur-correction, sont possibles et peuvent nécessiter une retouche chirurgicale. Celle-ci est effectuée en général trois mois après l'opération (moins de 2% des cas). Cette retouche ne peut cependant s'envisager que si l'épaisseur résiduelle de la cornée est suffisante.
Le taux de satisfaction des patients opérés est extrêmement élevé.
Après un Lasik, la vision se rapproche le plus souvent davantage de ce qu'elle était sous lentilles de contact avant l'opération, c'est à dire légèrement meilleure de ce qu'elle était en lunettes. Globalement l'acuité visuelle post-opératoire sans correction (mesurée en dixièmes), est le plus souvent très voisine de l'acuité qu'avait le patient avec une correction avant l'opération. Ainsi il faut bien expliquer au futur opéré que l'opération ne fait pas gagner des dixièmes. Elle supprime simplement une dépendance vis à vis de la correction optique (lunettes ou lentilles de contact). Ainsi en cas d'amblyopie d'un œil (vision médiocre depuis l'enfance, intermédiaire entre la vision normale et la cécité et qui, chez l'adulte, n'a plus aucune chance de s'améliorer), la chirurgie ne promet pas de miracles. Elle restaure approximativement la même vision qu'en pré-opératoire.
Non. Le Lasik n'augmente pas les risques d'infection ou d'inflammation. On observe parfois une sécheresse oculaire transitoire qui nécessite l'administration de larmes artificielles pendant quelques semaines. L'opération ne fragilise pas l'œil, excepté pendant la période de cicatrisation, au cours de laquelle il ne faut pas se frotter les yeux pour éviter tout déplacement du capot.
Une retouche est tout à fait possible, une fois la vue stabilisée. Elle est idéalement effectuée entre le troisième et le sixième mois post-opératoire, délai après lequel il est encore très facile de soulever la fine lamelle de cornée (le capot ou encore volet cornéen) et d'effectuer un traitement laser complémentaire. Passé le sixième mois la cicatrisation de cette lamelle risque d'être trop avancée. C'est pourquoi il faut parfois effectuer une deuxième découpe. Rappelons que, dans tous les cas, une retouche n'est autorisée que si l'épaisseur résiduelle de la cornée (qui ne doit pas être trop fine) le permet.
Après l'opération de la presbytie, vous n'aurez plus besoin de lunettes dans l'essentiel des actes de la vie courante, aussi bien pour la vision de loin que pour la vision de près.
Vous pourriez en avoir besoin dans deux situations : pour la conduite nocturne et peut être pour la lecture de fins caractères dans des conditions de faible luminance.
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